owari no seraph
Owari no seraph (ou Seraph of the end, littéralement Le séraphin de la fin) est un animé shonen fantasy inspiré du manga éponyme de Takaya Kagami et Yamato Yamamoto, produit par Wit Studio. Il comporte deux saisons de 12 épisodes chacune, toutes deux diffusées au long de l'année 2015.
Description :
Un terrible virus a frappé le monde sans prévenir, décimant tout sur son passage ; à l'exception des enfants de moins de 13 ans, qui sont (pour une raison totalement inconnue) épargnés par la maladie. Alors que les humains restants se mobilisent pour mettre à l'abri tous les enfants, des hordes de vampire surgissent des entrailles de la terre et s'en prennent à tous les survivants, sauf aux enfants, qu'ils capturent et emmènent avec eux. Hyakuya Yûichirô et Hyakuya Mikael sont deux orphelins faisant justement partie des enfants capturés par les vampires, à qui ils servent de source de sang : en échange d'un prélèvement quotidien de leur sang, les vampires les autorisent à vivre, et même de manière convenable. Alors que Mikael, optimiste, se force à voir le bon côté des choses, Yûichirô se lasse très vite de cette existence qu'il considère comme profondément humiliante, et il va peu à peu pousser ses compagnons à l'accompagner dans sa tentative d'évasion. Alors que le plan est échafaudé et tout le monde prêt à l'action, il ne reste plus qu'à espérer que tout se déroule bien.
[Le pitch qui suit porte sur la seconde saison, et contient ainsi de nombreux spoils par rapport à la première]
L'histoire reprend directement là où elle s'était arrêtée à la fin de la première saison, alors que Yûichirô vient de sortir du coma dans lequel il avait été plongé suite à son étrange transformation lors de la bataille contre les vampires. Encore sous le choc de cette transformation, Shinoa va à de multiples reprises confronter Glenn afin de connaître la vérité, tandis que Yûichirô va avoir affaire à Hiiragi Kureto en personne, le chef de la famille ; il va refuser toutes les propositions qui lui seront faites et développer très rapidement un sentiment de haine envers cette hiérarchie. Se retrouvant ainsi plus ou moins livrée à elle-même, l'unité de Shinoa va alors faire tout son possible pour tirer le maximum de puissance des démons enfouis en Kimizuki, Yûichirô et Yoichi, afin d'être le mieux préparés possible lors de la prochaine bataille, alors que Mikael, de son côté, est bien décidé à braver toutes les directives de Kululu et de Ferid afin de "sauver" son ami d'enfance.
"In a forsaken world just as ours, there's hardly a person left who hasn't lost a loved one - Hiiragi Shinoa
Notre avis :
Il est difficile d'imaginer un anime à la conception plus banale qu'Owari no seraph, et c'est justement là son problème ; au-delà de tout ce qu'il peut apporter de bon de par ses personnages, son univers ou son scénario, c'est tellement classique (voire même banal) que l'on sait déjà tout de l'oeuvre avant même de l'avoir commencée.
Cependant, malgré cette banalité à toute épreuve, il faut reconnaître que la seconde saison ne manque pas de rythme et est assez intéressante à regarder ; mon conseil, si je peux en donner un, serait de regarder uniquement le premier épisode de la première saison, et d'enchaîner directement sur la seconde saison, qui est bien meilleure en terme d'action (qui est la seule chose que vous pourrez tirer de cet animé selon moi). Même si certains éléments manqueront, l'ensemble restera compréhensible et épargnera au spectateur le caractère traînard et insipide de la première saison.
Personnages : On se prend assez facilement d'affection pour Yûichirô de par le sentiment de solitude et d'incompréhension qu'il dégage ; ce n'est pas sans rappeler le personnage de Naruto, pourtant les travers sociaux de ce dernier n'empêchent pas le développement des autres personnages, or c'est le cas dans Owari no seraph, où les personnages sont très peu approfondis. 4/10.
Originalité : Comme dit plus haut, il n'y a quasiment rien dans cette oeuvre qui ne provienne (directement ou indirectement) d'ailleurs. 2/10.
Scénario : Le dénouement de la première saison est très aisément deviné par le spectateur à peine le deuxième épisode visionné, et les petits morceaux d'intrigue dévoiles par-ci par-là n'ont rien de vraiment prenant. De plus, on peut déplorer le fait que le début de l'histoire soit extrêmement rapide [SPOILER], notamment avec deux ellipses de plusieurs années dans le tout premier épisode [FIN DU SPOILER], ce qui empêche le spectateur de bien s'attacher aux personnages avant qu'ils franchissent leurs premières épreuves, tout en le plongeant dans une atmosphère désagréable d'incompréhension dès le début. Bien que la seconde saison soit plus intéressante par certains points, le scénario n'en fait malheureusement absolument pas partie. 2.5/10.
Graphismes : Bien que les textures en elles-même ne soient pas particulièrement belles, le travail sur l'animation est remarquable, et on peut aussi noter celui effectué sur les décors qui, par son esthétique discrète et presque estompée, permet de mieux faire ressortir l'action au premier plan ; visuellement c'est très propre. On remarque cependant que ce parti-pris au niveau de l'esthétique des décors est abandonné dans la saison 2 afin de mettre en scène des espaces ouverts et bien plus grands ; il y a également une amélioration graphique pas très flagrante mais tout de même agréable, avec une animation toujours aussi propre. 8/10.
Bande-son : Rien de mémorable en dehors de l'ending de la seconde saison, qui est très agréable à écouter. 6/10.
Points positifs : Un personnage principal attachant, une très bonne animation, des décors bien travaillés.
Points négatifs : Des personnages secondaires délaissés, un animé on ne peut plus banal, un scénario mal réalisé.
Nous le notons :
9/20
Nota Bene : La note globale est une appréciation générale de l'oeuvre, et non une moyenne de toutes les notes.
Bilan : Je l'ai assez répété, Owari No Seraph n'a rien de spécial et a tout d'un anime classique, ce qui signifierait assez logiquement qu'il a tout pour être bon. Or c'est loin d'être le cas, car à force d'être trop dans les sentiers battus, on finit par ressembler à tout et à rien en même temps ; Owari No Seraph n'a rien de bon parce qu'il n'innove pas du tout, qu'il n'a rien d'exceptionnel ni de remarquable, ce qui fait que l'on ne s'en souviendra pas. Et même si la seconde saison apporte une certaine fraîcheur et une raison de regarder l'anime, l'ensemble n'en reste pas moins peu intéressant.
Nota Bene : La note globale est une appréciation générale de l'oeuvre, et non une moyenne de toutes les notes.
- Niro, 04/05/2019
Source des images :
I] wallpapercave.com
Description :
Un terrible virus a frappé le monde sans prévenir, décimant tout sur son passage ; à l'exception des enfants de moins de 13 ans, qui sont (pour une raison totalement inconnue) épargnés par la maladie. Alors que les humains restants se mobilisent pour mettre à l'abri tous les enfants, des hordes de vampire surgissent des entrailles de la terre et s'en prennent à tous les survivants, sauf aux enfants, qu'ils capturent et emmènent avec eux. Hyakuya Yûichirô et Hyakuya Mikael sont deux orphelins faisant justement partie des enfants capturés par les vampires, à qui ils servent de source de sang : en échange d'un prélèvement quotidien de leur sang, les vampires les autorisent à vivre, et même de manière convenable. Alors que Mikael, optimiste, se force à voir le bon côté des choses, Yûichirô se lasse très vite de cette existence qu'il considère comme profondément humiliante, et il va peu à peu pousser ses compagnons à l'accompagner dans sa tentative d'évasion. Alors que le plan est échafaudé et tout le monde prêt à l'action, il ne reste plus qu'à espérer que tout se déroule bien.
[Le pitch qui suit porte sur la seconde saison, et contient ainsi de nombreux spoils par rapport à la première]
L'histoire reprend directement là où elle s'était arrêtée à la fin de la première saison, alors que Yûichirô vient de sortir du coma dans lequel il avait été plongé suite à son étrange transformation lors de la bataille contre les vampires. Encore sous le choc de cette transformation, Shinoa va à de multiples reprises confronter Glenn afin de connaître la vérité, tandis que Yûichirô va avoir affaire à Hiiragi Kureto en personne, le chef de la famille ; il va refuser toutes les propositions qui lui seront faites et développer très rapidement un sentiment de haine envers cette hiérarchie. Se retrouvant ainsi plus ou moins livrée à elle-même, l'unité de Shinoa va alors faire tout son possible pour tirer le maximum de puissance des démons enfouis en Kimizuki, Yûichirô et Yoichi, afin d'être le mieux préparés possible lors de la prochaine bataille, alors que Mikael, de son côté, est bien décidé à braver toutes les directives de Kululu et de Ferid afin de "sauver" son ami d'enfance.
"In a forsaken world just as ours, there's hardly a person left who hasn't lost a loved one - Hiiragi Shinoa
Notre avis :
Il est difficile d'imaginer un anime à la conception plus banale qu'Owari no seraph, et c'est justement là son problème ; au-delà de tout ce qu'il peut apporter de bon de par ses personnages, son univers ou son scénario, c'est tellement classique (voire même banal) que l'on sait déjà tout de l'oeuvre avant même de l'avoir commencée.
Cependant, malgré cette banalité à toute épreuve, il faut reconnaître que la seconde saison ne manque pas de rythme et est assez intéressante à regarder ; mon conseil, si je peux en donner un, serait de regarder uniquement le premier épisode de la première saison, et d'enchaîner directement sur la seconde saison, qui est bien meilleure en terme d'action (qui est la seule chose que vous pourrez tirer de cet animé selon moi). Même si certains éléments manqueront, l'ensemble restera compréhensible et épargnera au spectateur le caractère traînard et insipide de la première saison.
Personnages : On se prend assez facilement d'affection pour Yûichirô de par le sentiment de solitude et d'incompréhension qu'il dégage ; ce n'est pas sans rappeler le personnage de Naruto, pourtant les travers sociaux de ce dernier n'empêchent pas le développement des autres personnages, or c'est le cas dans Owari no seraph, où les personnages sont très peu approfondis. 4/10.
Originalité : Comme dit plus haut, il n'y a quasiment rien dans cette oeuvre qui ne provienne (directement ou indirectement) d'ailleurs. 2/10.
Scénario : Le dénouement de la première saison est très aisément deviné par le spectateur à peine le deuxième épisode visionné, et les petits morceaux d'intrigue dévoiles par-ci par-là n'ont rien de vraiment prenant. De plus, on peut déplorer le fait que le début de l'histoire soit extrêmement rapide [SPOILER], notamment avec deux ellipses de plusieurs années dans le tout premier épisode [FIN DU SPOILER], ce qui empêche le spectateur de bien s'attacher aux personnages avant qu'ils franchissent leurs premières épreuves, tout en le plongeant dans une atmosphère désagréable d'incompréhension dès le début. Bien que la seconde saison soit plus intéressante par certains points, le scénario n'en fait malheureusement absolument pas partie. 2.5/10.
Graphismes : Bien que les textures en elles-même ne soient pas particulièrement belles, le travail sur l'animation est remarquable, et on peut aussi noter celui effectué sur les décors qui, par son esthétique discrète et presque estompée, permet de mieux faire ressortir l'action au premier plan ; visuellement c'est très propre. On remarque cependant que ce parti-pris au niveau de l'esthétique des décors est abandonné dans la saison 2 afin de mettre en scène des espaces ouverts et bien plus grands ; il y a également une amélioration graphique pas très flagrante mais tout de même agréable, avec une animation toujours aussi propre. 8/10.
Bande-son : Rien de mémorable en dehors de l'ending de la seconde saison, qui est très agréable à écouter. 6/10.
Points positifs : Un personnage principal attachant, une très bonne animation, des décors bien travaillés.
Points négatifs : Des personnages secondaires délaissés, un animé on ne peut plus banal, un scénario mal réalisé.
Nous le notons :
9/20
Nota Bene : La note globale est une appréciation générale de l'oeuvre, et non une moyenne de toutes les notes.
Bilan : Je l'ai assez répété, Owari No Seraph n'a rien de spécial et a tout d'un anime classique, ce qui signifierait assez logiquement qu'il a tout pour être bon. Or c'est loin d'être le cas, car à force d'être trop dans les sentiers battus, on finit par ressembler à tout et à rien en même temps ; Owari No Seraph n'a rien de bon parce qu'il n'innove pas du tout, qu'il n'a rien d'exceptionnel ni de remarquable, ce qui fait que l'on ne s'en souviendra pas. Et même si la seconde saison apporte une certaine fraîcheur et une raison de regarder l'anime, l'ensemble n'en reste pas moins peu intéressant.
Nota Bene : La note globale est une appréciation générale de l'oeuvre, et non une moyenne de toutes les notes.
- Niro, 04/05/2019
Source des images :
I] wallpapercave.com