overlord
Overlord est un animé shonen fantasy tiré du light novel du même nom. Il comporte actuellement deux saisons de 13 épisodes chacune, produites par le studio Madhouse et respectivement diffusées de juillet à septembre 2015, et de janvier à avril 2018. Une troisième saison est prévue pour juillet 2018.
Description :
Au XXIIème siècle, un nouveau type de jeu vidéo est apparu, le DMMORPG (Dive Massively Multiplayer Online Role Playing Game) qui permet aux joueurs de littéralement plonger dans un monde virtuel afin de profiter d'une expérience de jeu plus approfondie. Yggdrasil est l'un de ces jeux et, après plus de 12 ans de fonctionnement, le dernier serveur du jeu s'apprête à être fermé. Momonga, dont la vie entière reposait sur ce jeu (il n'a ni amis, ni famille en dehors de Yggdrasil), est très attristé par cette nouvelle et décide de rester connecté jusqu'à la fermeture du serveur, afin de profiter du jeu jusqu'au bout. Seulement, une fois l'heure de fermeture annoncée dépassée, il s'aperçoit qu'il est toujours dans le jeu. De plus, les PNJ ont désormais l'air d'être doués d'une volonté propre, et le monde est beaucoup plus tangible qu'auparavant. En tirant les conclusions qui s'imposent, Momonga se rend compte qu'il est resté bloqué dans Yggdrasil, qui est devenu un monde à part entière. Après s'être remis du choc et s'être familiarisé avec les nouvelles possibilités s'offrant à lui, il se fixe pour objectif de conquérir ce nouveau monde, et peut-être ainsi retrouver des joueurs d'Yggdrasil qui seraient enfermés comme lui afin de trouver des explications.
[Le pitch qui suit porte sur la seconde saison, et contient ainsi de potentiels spoils par rapport à la première]
Le seigneur Ainz Ooal Gown a grandement renforcé son influence dans le monde duquel il dépend désormais, et son pouvoir ainsi que celui de ses serviteurs surpasse largement celui de tous les adversaires qu'ils ont pu rencontrer. Ne doutant plus de ses capacités, il décide de poursuivre son expansion et confie à Cocytus la tâche d'envahir les hommes-lézards, une ethnie séparée en plusieurs tribus vivant dans les plaines d'Yggdrasil. Ces derniers sont avertis longtemps à l'avance de l'arrivée prochaine d'une armée de morts-vivants, et un individu en particulier va organiser une vaste entreprise : l'union des hommes-lézards. Il se rend auprès du chef de chaque tribu afin d'organiser la défense de leur peuple, et ne recule devant rien pour cela. Convaincus de leur défaite prochaine, les hommes-lézards s'unissent cependant et se tiennent fin prêts à affronter l'armée qui se profile à l'horizon.
"Death by sword, death by broken bones, death by crushing... There's not much difference, right ? You die at the end" - Ains Ooal Gown, Overlord
Notre avis :
Au départ, j'ai pris Overlord pour un énième clone plat de Sword Art Online ; cependant, cette impression a vite laissé place au réel intérêt que j'ai ressenti pour la première saison de cet animé, qui bien que parfois maladroite pour lancer l'intrigue (ce qui est rarement une mince affaire dans ce genre de cas), arrive à tenir le spectateur en haleine sans tomber dans la facilité que serait de proposer des combats à n'en plus finir ; ici, la place est plutôt à la compréhension l'univers et à la stratégie, ce qui donne un résultat très agréable à suivre.
En revanche, la deuxième saison est loin d'être du même acabit. Beaucoup plus plate et moins pertinente que la première, faisant défiler les combats sans réel intérêt et mettant en place une intrigue politique sans réelle profondeur, elle a grandement atténué mon appréciation de l'oeuvre.
Personnages : L'essentiel des personnages sont des PNJ (Personnage Non Joueur, en somme une simple intelligence artificielle) ; certains pourraient voir ça comme un prétexte pour fournir des personnages vides, mais au contraire, cela les rend encore plus intéressants dans le sens où ils doivent affronter un monde tangible avec un caractère prédéfini, ce qui, dans beaucoup de situations, est un obstacle que le studio a réussi à contourner avec brio. De plus, Momonga, le personnage principal, est vraiment surprenant et n'en est que plus agréable, car il contraste beaucoup avec les héros immatures et irréfléchis que l'on a l'habitude de voir dans les shonen (je pense notamment à Subaru de Re:Zero) ; il prend de sages décisions, prend le temps de réfléchir et a des objectifs fixés, sans pour autant tomber dans l'extrême opposé (que l'on peut appeler, pour vous permettre de situer, le syndrome Light Yagami). 9/10.
Originalité : Comme dit plus haut, même si l'animé a sa propre âme et se détache des autres par bien des aspects, il paraît évident qu'il n'aurait probablement jamais vu le jour sans Sword Art Online. 5/10.
Scénario : La première saison était relativement plate de ce côté-là (même si loin d'être sans intérêt scénaristique), mais on sentait que le terrain était préparé pour le gros à venir, c'était donc pardonnable sur le moment. Cependant, en voyant arriver la saison 2, on aurait presque l'impression que le studio a oublié tout ce qu'ils avaient mis en place dans la première saison au profit d'un enchaînement de combats superflus ; il n'y a plus qu'à espérer que la troisième saison rattrape le tout. 4/10.
Graphismes : L'aspect graphique technique est bon sans être parfait, même si l'animation manque parfois de fluidité. L'esthétique, quant à elle, rappelle à la fois Warcraft et Fire Emblem, qui sont de très bons exemples visuels pour une ambiance médiévale. 8.5/10.
Bande-son : Les opening et ending sont très bons, les OSTs se font oublier. 7/10.
Points positifs : Des personnages bien écrits, un personnage principal qui change de la soupe habituelle, un aspect graphique correct, une esthétique reconnaissable et agréable, de bons opening et ending.
Points négatifs : Clairement inspiré de Sword Art Online, une première saison pauvre en rebondissements et une deuxième saison qui ne relève pas le niveau, des OSTs peu mémorables.
Nous le notons :
13/20
Bilan : Overlord avait toutes les clés en main pour devenir une oeuvre majeure de l'animation japonaise : un style qui a fait ses preuves, un univers intéressant et de bons personnages. La première saison pêchait très légèrement dans le sens où le spectateur a eu l'appétit ouvert par la mise en place d'un ensemble prometteur et alléchant, pour ne finalement pas voir grand chose. On attendait donc fortement la deuxième saison, qui déçoit cependant par son regrettable manque de profondeur et de continuité avec la saison précédente.
Nota bene : La note globale est une appréciation générale de l'oeuvre, et non une moyenne de toutes les notes.
- Niro, 17/06/2019
Source des images :
I] wall.alphacoders.com
Description :
Au XXIIème siècle, un nouveau type de jeu vidéo est apparu, le DMMORPG (Dive Massively Multiplayer Online Role Playing Game) qui permet aux joueurs de littéralement plonger dans un monde virtuel afin de profiter d'une expérience de jeu plus approfondie. Yggdrasil est l'un de ces jeux et, après plus de 12 ans de fonctionnement, le dernier serveur du jeu s'apprête à être fermé. Momonga, dont la vie entière reposait sur ce jeu (il n'a ni amis, ni famille en dehors de Yggdrasil), est très attristé par cette nouvelle et décide de rester connecté jusqu'à la fermeture du serveur, afin de profiter du jeu jusqu'au bout. Seulement, une fois l'heure de fermeture annoncée dépassée, il s'aperçoit qu'il est toujours dans le jeu. De plus, les PNJ ont désormais l'air d'être doués d'une volonté propre, et le monde est beaucoup plus tangible qu'auparavant. En tirant les conclusions qui s'imposent, Momonga se rend compte qu'il est resté bloqué dans Yggdrasil, qui est devenu un monde à part entière. Après s'être remis du choc et s'être familiarisé avec les nouvelles possibilités s'offrant à lui, il se fixe pour objectif de conquérir ce nouveau monde, et peut-être ainsi retrouver des joueurs d'Yggdrasil qui seraient enfermés comme lui afin de trouver des explications.
[Le pitch qui suit porte sur la seconde saison, et contient ainsi de potentiels spoils par rapport à la première]
Le seigneur Ainz Ooal Gown a grandement renforcé son influence dans le monde duquel il dépend désormais, et son pouvoir ainsi que celui de ses serviteurs surpasse largement celui de tous les adversaires qu'ils ont pu rencontrer. Ne doutant plus de ses capacités, il décide de poursuivre son expansion et confie à Cocytus la tâche d'envahir les hommes-lézards, une ethnie séparée en plusieurs tribus vivant dans les plaines d'Yggdrasil. Ces derniers sont avertis longtemps à l'avance de l'arrivée prochaine d'une armée de morts-vivants, et un individu en particulier va organiser une vaste entreprise : l'union des hommes-lézards. Il se rend auprès du chef de chaque tribu afin d'organiser la défense de leur peuple, et ne recule devant rien pour cela. Convaincus de leur défaite prochaine, les hommes-lézards s'unissent cependant et se tiennent fin prêts à affronter l'armée qui se profile à l'horizon.
"Death by sword, death by broken bones, death by crushing... There's not much difference, right ? You die at the end" - Ains Ooal Gown, Overlord
Notre avis :
Au départ, j'ai pris Overlord pour un énième clone plat de Sword Art Online ; cependant, cette impression a vite laissé place au réel intérêt que j'ai ressenti pour la première saison de cet animé, qui bien que parfois maladroite pour lancer l'intrigue (ce qui est rarement une mince affaire dans ce genre de cas), arrive à tenir le spectateur en haleine sans tomber dans la facilité que serait de proposer des combats à n'en plus finir ; ici, la place est plutôt à la compréhension l'univers et à la stratégie, ce qui donne un résultat très agréable à suivre.
En revanche, la deuxième saison est loin d'être du même acabit. Beaucoup plus plate et moins pertinente que la première, faisant défiler les combats sans réel intérêt et mettant en place une intrigue politique sans réelle profondeur, elle a grandement atténué mon appréciation de l'oeuvre.
Personnages : L'essentiel des personnages sont des PNJ (Personnage Non Joueur, en somme une simple intelligence artificielle) ; certains pourraient voir ça comme un prétexte pour fournir des personnages vides, mais au contraire, cela les rend encore plus intéressants dans le sens où ils doivent affronter un monde tangible avec un caractère prédéfini, ce qui, dans beaucoup de situations, est un obstacle que le studio a réussi à contourner avec brio. De plus, Momonga, le personnage principal, est vraiment surprenant et n'en est que plus agréable, car il contraste beaucoup avec les héros immatures et irréfléchis que l'on a l'habitude de voir dans les shonen (je pense notamment à Subaru de Re:Zero) ; il prend de sages décisions, prend le temps de réfléchir et a des objectifs fixés, sans pour autant tomber dans l'extrême opposé (que l'on peut appeler, pour vous permettre de situer, le syndrome Light Yagami). 9/10.
Originalité : Comme dit plus haut, même si l'animé a sa propre âme et se détache des autres par bien des aspects, il paraît évident qu'il n'aurait probablement jamais vu le jour sans Sword Art Online. 5/10.
Scénario : La première saison était relativement plate de ce côté-là (même si loin d'être sans intérêt scénaristique), mais on sentait que le terrain était préparé pour le gros à venir, c'était donc pardonnable sur le moment. Cependant, en voyant arriver la saison 2, on aurait presque l'impression que le studio a oublié tout ce qu'ils avaient mis en place dans la première saison au profit d'un enchaînement de combats superflus ; il n'y a plus qu'à espérer que la troisième saison rattrape le tout. 4/10.
Graphismes : L'aspect graphique technique est bon sans être parfait, même si l'animation manque parfois de fluidité. L'esthétique, quant à elle, rappelle à la fois Warcraft et Fire Emblem, qui sont de très bons exemples visuels pour une ambiance médiévale. 8.5/10.
Bande-son : Les opening et ending sont très bons, les OSTs se font oublier. 7/10.
Points positifs : Des personnages bien écrits, un personnage principal qui change de la soupe habituelle, un aspect graphique correct, une esthétique reconnaissable et agréable, de bons opening et ending.
Points négatifs : Clairement inspiré de Sword Art Online, une première saison pauvre en rebondissements et une deuxième saison qui ne relève pas le niveau, des OSTs peu mémorables.
Nous le notons :
13/20
Bilan : Overlord avait toutes les clés en main pour devenir une oeuvre majeure de l'animation japonaise : un style qui a fait ses preuves, un univers intéressant et de bons personnages. La première saison pêchait très légèrement dans le sens où le spectateur a eu l'appétit ouvert par la mise en place d'un ensemble prometteur et alléchant, pour ne finalement pas voir grand chose. On attendait donc fortement la deuxième saison, qui déçoit cependant par son regrettable manque de profondeur et de continuité avec la saison précédente.
Nota bene : La note globale est une appréciation générale de l'oeuvre, et non une moyenne de toutes les notes.
- Niro, 17/06/2019
Source des images :
I] wall.alphacoders.com