Le Barbier De Séville est une comédie théâtrale en cinq actes de Beaumarchais, jouée pour la première fois en 1775. La version écrite comporte environ 110 pages, auxquelles s'ajoute un appendice musical de quelques pages.
Description :
Le Comte Almaviva est un gentilhomme fort amoureux de Rosine, une jeune femme de Séville. Cependant, il ne souhaite pas l'aborder officiellement car il l'aime d'un amour authentique, qu'il ne souhaite pas voir dénaturé par l'attrait du titre et de la fortune. C'est pourquoi il se déguise et prend l'identité de Lindor, un jeune homme sans histoire et tout à fait banal. Alors qu'il rôde sous la fenêtre de sa bien-aimée, son oreille est attirée par le bruit d'une guitare, non loin ; il reconnaît Figaro, son ancien valet, qui s'exerce à jouer quelques morceaux. En discutant, Figaro raconte au Comte son périple à travers l'Espagne, où il a été entre autres apothicaire et dramaturge, pour finir barbier à Séville. Il apprend du même coup à son ancien maître que Rosine, la femme courtisée par ce dernier, est la pupille du docteur Bartholo, qui projette de l'épouser. Le Comte n'accepte pas cela ; il quémande l'aide de Figaro afin que tous deux se lancent dans l'entreprise farfelue d'annuler un mariage prévu dans à peine quelques jours.
- N'est-il pas de notoriété que le maréchal guérit toujours ses malades sans leur parler ; au lieu que le médecin parle beaucoup aux siens...
- Sans les guérir, n'est-ce pas ?
- C'est vous qui l'avez dit - Le Comte & Bartholo, Le Barbier De Séville
Notre avis :
Cette pièce est amusante, elle n'a que peu d'autres projets que l'amusement : loin de la satire subtile très en vogue à son époque, Beaumarchais mise ici sur la gaieté ambiante pour mettre à l'aise et faire rire le spectateur.
Personnages : Figaro est évidemment le moteur de l'intrigue, ce qui ne délaisse pas pourtant les autres personnages, qui restent amusants à leur manière (je pense notamment à Bartholo, dont le conservatisme et l'obstination rappellent Arnolphe, de l'École des femmes). 8/10.
Originalité : Comme dit plus haut, Beaumarchais s'éloigne des codes de son époque et produit ainsi quelque chose de très original. 9/10.
Scénario : C'est fait pour être simple à suivre donc ça ne vole forcément pas haut, mais ça reste correct. 6/10.
Addiction : Cette pièce est relativement longue par rapport à certaines autres, l'argument habituel ne fonctionne donc pas ; ça reste court, mais ça ne se lit pas forcément d'une traite. 7/10.
Points positifs : Des personnages et un ensemble amusants, un concept original pour l'époque, un scénario correct.
Points négatifs : Le scénario est un peu trop simple.
Nous le notons :
17/20*
Bilan : Cette pièce n'a pas de grande prétention, c'est simplement drôle et fait pour l'être ; et c'est justement ça sa force. En effet, beaucoup de comédies de l'époque se donnent des airs moralisateurs sans se faire accompagner de la bonne forme, en plus d'un fond qui manque de piquant ; ici, Beaumarchais ne se cache pas derrière un message pseudo-subversif pour faire valoir son oeuvre, et c'est en cela qu'elle est intéressante.
*Nota Bene : La note globale est une appréciation générale de l'oeuvre, et non une moyenne de toutes les notes.
- Niro, 08/01/2019
Source des images :
I] vinyculture.com
Description :
Le Comte Almaviva est un gentilhomme fort amoureux de Rosine, une jeune femme de Séville. Cependant, il ne souhaite pas l'aborder officiellement car il l'aime d'un amour authentique, qu'il ne souhaite pas voir dénaturé par l'attrait du titre et de la fortune. C'est pourquoi il se déguise et prend l'identité de Lindor, un jeune homme sans histoire et tout à fait banal. Alors qu'il rôde sous la fenêtre de sa bien-aimée, son oreille est attirée par le bruit d'une guitare, non loin ; il reconnaît Figaro, son ancien valet, qui s'exerce à jouer quelques morceaux. En discutant, Figaro raconte au Comte son périple à travers l'Espagne, où il a été entre autres apothicaire et dramaturge, pour finir barbier à Séville. Il apprend du même coup à son ancien maître que Rosine, la femme courtisée par ce dernier, est la pupille du docteur Bartholo, qui projette de l'épouser. Le Comte n'accepte pas cela ; il quémande l'aide de Figaro afin que tous deux se lancent dans l'entreprise farfelue d'annuler un mariage prévu dans à peine quelques jours.
- N'est-il pas de notoriété que le maréchal guérit toujours ses malades sans leur parler ; au lieu que le médecin parle beaucoup aux siens...
- Sans les guérir, n'est-ce pas ?
- C'est vous qui l'avez dit - Le Comte & Bartholo, Le Barbier De Séville
Notre avis :
Cette pièce est amusante, elle n'a que peu d'autres projets que l'amusement : loin de la satire subtile très en vogue à son époque, Beaumarchais mise ici sur la gaieté ambiante pour mettre à l'aise et faire rire le spectateur.
Personnages : Figaro est évidemment le moteur de l'intrigue, ce qui ne délaisse pas pourtant les autres personnages, qui restent amusants à leur manière (je pense notamment à Bartholo, dont le conservatisme et l'obstination rappellent Arnolphe, de l'École des femmes). 8/10.
Originalité : Comme dit plus haut, Beaumarchais s'éloigne des codes de son époque et produit ainsi quelque chose de très original. 9/10.
Scénario : C'est fait pour être simple à suivre donc ça ne vole forcément pas haut, mais ça reste correct. 6/10.
Addiction : Cette pièce est relativement longue par rapport à certaines autres, l'argument habituel ne fonctionne donc pas ; ça reste court, mais ça ne se lit pas forcément d'une traite. 7/10.
Points positifs : Des personnages et un ensemble amusants, un concept original pour l'époque, un scénario correct.
Points négatifs : Le scénario est un peu trop simple.
Nous le notons :
17/20*
Bilan : Cette pièce n'a pas de grande prétention, c'est simplement drôle et fait pour l'être ; et c'est justement ça sa force. En effet, beaucoup de comédies de l'époque se donnent des airs moralisateurs sans se faire accompagner de la bonne forme, en plus d'un fond qui manque de piquant ; ici, Beaumarchais ne se cache pas derrière un message pseudo-subversif pour faire valoir son oeuvre, et c'est en cela qu'elle est intéressante.
*Nota Bene : La note globale est une appréciation générale de l'oeuvre, et non une moyenne de toutes les notes.
- Niro, 08/01/2019
Source des images :
I] vinyculture.com